Premiers flocons à l'heure du bain.
La grande lucarne qui perçait ma chambre me faisait face. Immobile et Immuable, cette fenêtre ronde ouverte sur le monde avait des allures de miroir. Jétais comme ce monde qui sétendait à perte de vue. Le soleil était encore loin et la lune baignait dans une brume cotonneuse qui recouvrait tout sans distinction.Le ciel délavé semblait se confondre avec ce voile fantomatique, transformant le paysage en une aquarelle indécise. Où était donc passé le sol ? Quelques toits épars continuaient de pointer leurs ardoises noirs m